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ANALYSE

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Jean Dorat et la « miliade » de quatrains

par Jacques Halbronn


   Tout document se doit d’être replacé dans un certain contexte, par rapport à un ensemble de données. Les éléments que fournit Patrice Guinard sont intéressants et appartiennent bien entendu au corpus de la recherche nostradamologique. Cependant, sur un terrain aussi piégé que le domaine en question, où les contrefaçons - et les contrefaçons de contrefaçons ! - abondent, on doit faire preuve de beaucoup de prudence quant à leur interprétation.

   Nous avons ainsi, dans nos travaux, mis en garde contre certains trucages dont les moins ingénieux ne sont pas ceux qui consistent à réaliser un faux à partir d’un témoignage réel. On lira à ce propos ce que nous avons écrit sur l’instrumentalisation qui, selon nous, fut faite des Prophéties d’Antoine Couillard, parues dès 1556, pour élaborer les Prophéties de 1555 (chez Macé Bonhomme) ou de 1556, si l’on admet qu’il ait pu exister une édition datée par les faussaires de cette année là, comme semble l’indiquer un des textes cités par P. Guinard, celui de la Bibliothèque de François Grudé de la Croix du Maine, et qui concerne le libraire Sixte Denyse, édition, indifféremment vraie ou fausse, jamais retrouvée. On ne peut que constater que ce ne sont pas les noms de Macé Bonhomme ou d’Antoine du Rosne qui sont fournis dans ces années 1580, mais celui de ce Sixte Denyse. Vraisemblablement, l’édition Denyse serait le vrai faux et les éditions Bonhomme et Du Rosne, de faux vrais faux. C’est dire que ce type de document - on veut parler des Bibliothèques de La Croix du Maine et de Du Verdier notamment - est à double tranchant.

   En ce qui concerne l’autre document présenté, en fac-simile, par P. Guinard, issu de la Bibliothèque de Du Verdier, on y trouve bel et bien, au milieu des années 1580, en effet, la mention d’une édition à 10 Centuries, parue chez Benoît Rigaud. Ce faisant, il semble bien que nous disposions du document qui a inspiré précisément l’idée de publier un ouvrage comportant 10 centuries... chez Benoît Rigaud, puisque les faussaires essaient toujours de se servir d’éléments de vraisemblance, comme on l’a vu pour les éditions (anti)datées de 1557, chez Antoine du Rosne. Si, par la suite, à la fin du XVIe siècle, on n’a pas réalisé un faux Sixte Denyse, c’est probablement qu’on n’en avait pas/plus les moyens, on ne disposait pas des données techniques pour ce faire.

   On nous objectera : mais d’où Du Verdier aurait-il pris l’idée de 10 centuries de quatrains parues chez Benoît Rigaud ? On observera qu’il est question de Dorat (Jean Dinemandi, 1508 - 1588, mais le nom de Dorat était le nom initial et Dinemandi un surnom porté quelque temps dans la famille), maître de Ronsard et de Du Bellay (cf. Dictionnaire Larousse), un des membres de la Pléiade - précisons que comme par la suite à l’Académie Française, ses membres, au nombre de sept et non de quarante, se renouvelaient - qui aurait, justement à cette époque, selon les auteurs cités par Guinard, publié un travail considérable sur Nostradamus. Dans notre thèse d’Etat (p. 977), nous avons abordé le cas Dorat et il existe effectivement un passage où Jean de Chevigny, précisément dans le texte que nous citons dans notre ouvrage paru chez Ramkat, concernant l’Endrogyn de Dorat (1570), parle de « celle prophétique voix (...) celle qui avoit laissé mille papiers escris ». Mais il s’agirait d’une interpolation de Chevigny, par le biais de la traduction du latin. Nous pensons que c’est ce texte nostradamique disparu lié à Dorat qui est ainsi signalé tant par Grudé que par Du Verdier, et qui pouvait en effet se présenter sous la forme de dix centuries. Mais ces Centuries perdues étaient bien différentes, pour diverses raisons, des éditions que nous connaissons. R. Benazra demande « Jean Dorat a-t-il été le premier commentateur de Nostradamus ? » (RCN, p. 155). Benazra (RCN, p. 96) cite un auteur du XVIIIe siècle, d’Artigny (Mémoires, Tome II, p. 310) qui lui-même cite Nicéron, encore un auteur de vastes inventaires, qui considère que le commentaire de Dorat n’est pas « venu jusqu’à nous », ainsi que Stravius qui en fournit le titre qui semble être le résultat d’une confusion avec le Janus Gallicus de Chavigny : « Centuries de Michel Nostradamus, françois et latin, par Joannem Auratum, cum commentariis ejusdem » (Lyon, anno 1594). On notera une certaine similitude (Auratum / Amatum, les lettres ur combinées constituant une sorte de m) avec le Io. Amatum Chavigneum Sequanum. Décidément, ces deux personnages Chevigny / Chavigny et Dorat / Auratus sont très liés tout comme le sont les années 1570 - cf. l’Epître de Chevigny à Larcher, citée dans PJA ) et 1589 / 1594, années qui comportent à la fois le Recueil des Présages Prosaïques et le Janus Gallicus.

   Le nom de Dorat est en effet attaché au corpus nostradamique et Geneviève Demerson, dans son ouvrage, non signalé par le RCN, sur ce poète, consacre à cette question plusieurs pages. (Dorat et son temps. Culture classique et présence au monde, Clermont-Ferrand, ADESA, 1983). Cela dit, au bout du compte, il nous importe peu que Dorat ait été ou non le maître d’oeuvre de l’édition Rigaud de 1568, car nous verrons qu’en tout état de cause, les éditions connues, se référant à ce libraire et à cette année, ne sauraient être, stricto sensu, décrites comme étant à dix centuries de quatrains.

   Nombreux furent les poètes marqués par le prophétisme, à commencer par Ronsard qui cite dans ses vers le nom de Nostradamus et ce d’autant, que c’est bien sous forme de quatrains que les Centuries se présentent. Rien donc d’étonnant à cela, alors que les aptitudes de Michel de Nostredame à versifier étaient des plus modestes, comme il le reconnaissait lui-même, il suffit pour cela de comparer le souffle des quatrains des Almanachs avec celui des Centuries.

   Ch. Marty-Leveaux, le spécialiste de Dorat (Oeuvres poétiques de Dorat, tome I, Paris, A. Lemerre, p. XLIII), note, en 1875, que Philarète Chasles dans « Nostradamus et ses commentateurs » (in Etudes sur le seizième siècle en France, Paris, Amyot, 1848, BNF : Z 45063), parle (p. 334) d’un Traité sur ses « Pronostications » rédigé par Dorat, s’appuyant sur les propos de Du Verdier (sur Chasles, cf. RCN, p. 395). Dans la réédition de la Bibliothèque de Du Verdier, au XVIIIe siècle (ouvrage lui-même disponible dans un récent fac-similé), Rigoley de Juvigny relève (pp. 73 - 74, à l’article Michel Nostradamus) ces propos, qui annoncent les travaux de Chantal Liaroutzos :

   « S’ils avaient bien considéré que ce fou a fait entrer dans ses méchants vers, sans rime & sans raison, tous les noms des pays, des villes, des maisons & des grandes familles qui sont en Europe & principalement en France & qu’il en a fait des galimathias qui ne signifient rien & qui signifient ce que l’on veut, etc. »

   P. Guinard aurait d’ailleurs pu citer, dans la même Bibliothèque de Du Verdier, dont il fournit un extrait en fac-similé, un passage de la notice consacrée à Dorat :

   « Il faisait cas des Centuries de Nostradamus, contenant certaines prophéties, ausquelles (sic) il a donné des interprétations confirmées par plusieurs evenemens & disoit que Michel nostre-Dame les avoit escrit, un Ange les ly dictant. » (cf. RCN, p. 155)

   Curieusement, dans la réédition des deux Bibliothèques dans les années 1770, la notice de Du Verdier, consacrée à Dorat, ne comporte plus de référence à Nostradamus.

   Concluons : c’est probablement autour de Dorat et de Chevigny que se mit en place un « atelier » mélangeant l’authentique et la contrefaçon. Les travaux de J. Dupèbe et de B. Chevignard ont surtout mis en évidence une certaine complexité de l’affaire.

   Le témoignage de Crespin vient confirmer que des Centuries existaient vers 1572, et donc le témoignage d’auteurs de la décennie suivante (1584 - 1585), ne ferait que le confirmer. Nous avons également la trace, notamment dans l’Androgyn né à Paris (1570), d’un quatrain (centurie II, quatrain 45) qui se trouve bien à la place que les éditions plus tardives lui désignent, et il en est quelques autres relevées par les spécialistes de Dorat (cf. Demerson, op. cit., p. 238, note 381, à propos du quatrain 34 de la centurie IV, et centurie II, quatrains 40 et 70), soit trois quatrains de la Centurie II.

   En revanche, laisser croire que l’édition à 10 centuries (Lyon, Benoît Rigaud, 1568) serait identique aux éditions que nous connaissons nous paraît inacceptable. On en ignore totalement le contenu. Il est plus que probable qu’il y ait eu une première édition comportant les quatrains qu’a utilisés Crespin et qui correspondent en gros aux trois premières centuries. Puis une autre comportant les autres quatrains utilisés par Crespin et correspondant aux centuries, connues, par la suite, comme VIIIe, IXe et Xe. Quant à une édition comportant les quatrains des centuries V à VII, non attestés par Crespin, on n’en trouve la trace que sous la Ligue, à la fin des années 1580. Il n’est pas impossible, comme le suppose P. Guinard, qu’une édition à 1000 quatrains, datant de 1568, ait été inconnue de Crespin, surtout si celui-ci - cela n’a rien d’inconcevable - composa son texte des Prophéties dédiées à la Puissance Divine antérieurement à cette dernière édition, la date de 1572 n’étant que celle de la parution et non de la composition. Crespin a fort bien pu utiliser la vraie fausse édition de Sixte Denyse, en date de 1556, mais qui ne comportait certainement pas - ce que suppose P. Guinard - 53 quatrains à la centurie IV, comme c’est le cas pour la fausse vraie fausse édition de Macé Bonhomme de 1555.

   Cela ne nous dit rien, pour autant, du contenu de ces centuries V - VII, mais on ne saurait exclure, en effet, que certains quatrains de ces centuries soient déjà parus en 1568. Enfin, que ces quatrains aient été retouchés, sous la Ligue, mis dans un nouvel ordre, nous apparaît démontré, notamment en ce qui concerne le quatrain concernant le gouvernement de Tours, qui était celui d’Henri IV (cf. notre étude « Les Prophéties et la Ligue ») Quant à la paternité de Michel de Nostredame sur ces quatrains, elle est plus que douteuse.

   L’existence d’une édition à 1000 quatrains, dès 1568, expliquerait dès lors la nouvelle Epître à Henri II, reprise des Présages Merveilleux pour 1557 (ouvrage signalé encore dans les années 1580 par un Conrad Gesner), se référant à une « miliade ». Rappelons le témoignage de Crespin, en 1572, concernant l’existence de cette Epître à Henri II, en date de 1558. Or, on notera que les éditions de 1568, que nous connaissons, sauf celles qui comportent les sixains (qui ne sont pas, faut-il le souligner, des quatrains !), considérées comme suspectes par la plupart des spécialistes, ne comportent jamais 1000 quatrains (la centurie VII n’en comportant au plus qu’une quarantaine), ce qui suffit, selon nous, à montrer qu’elles ne correspondent pas à l’édition d’origine, que l’on retrouvera peut être un jour.

   Toutefois, il existe encore d’autres hypothèses, notamment celle d’une édition à mille quatrains postérieure à la compilation de Crespin, et qui se situerait entre 1572 et 1584, et se présentant faussement comme parue en 1568 chez Benoist Rigaud, ce libraire ayant été choisi par les faussaires, parce qu’ayant publié Crespin.

   On observera enfin que le Recueil des présages prosaïques semble bien dater de 1570 et correspondre à un passage que nous avons signalé, dans notre ouvrage Documents Inexploités sur le phénomène Nostradamus (p. 135), dans l’Epître de Chevigny, en tête de l’Androgyn, parlant de « toutes les oeuvres tant en oraison prose que tournée, que bientost je mettrai en lumière ». En effet, dans le manuscrit conservé à la Bibiothèque de Lyon du dit Recueil, il est indiqué, comme le note B. Chevignard (Présages de Nostradamus, Paris, Seuil, 1999, p. 283) à propos des Présages Merveilleux pour 1557 : « Chavigny ajoute dans la marge quelques considérations sur un « monstre » auquel bien des années auparavant, sous le nom de Jean de Chevigny, il avait consacré un opuscule... l’Androgyn etc. », ce qui sembe bien dater le dit Recueil du moment où le dit opuscule parut. Or, force est de constater que le dit Recueil ne fait aucune référence aux Centuries ! Si celles-ci avaient été connues, à l’époque, il nous semble qu’elles n’auraient pas manqué de figurer parmi « les oeuvres tant en oraison prose que tournée », au même titre que les quatrains des Almanachs qui figurent, eux, bel et bien, au sein du Recueil des présages prosaïques, d’ailleurs assez mal nommé puisqu’il comporte des quatrains.

   En conclusion, le témoignage de Du Verdier, au milieu des années 1580, et à la veille de cette effervescence centurique des années 1588 - 1590, pourrait conduire à penser qu’au cours des quinze années qui séparent le dit témoignage de 1585 de l’Androgyn de 1570, la mise en place d’un corpus centurique a fort bien pu avoir lieu. Nous aurions donc un terminus a quo avec les Prophéties dédiées à la Puissance Divine de 1572 et un terminus ad quem, avec la Bibliothèque de Du Verdier.

   Mais comment, dans ce cas, expliquer que les éditions de 1588 - 1589 des Centuries comportent des centuries incomplètes si les mille quatrains étaient déjà en place ? On peut raisonnablement supposer - hypothèse d’ailleurs présentée par Robert Benazra, dans son RCN (p. 124) - que l’on ait préféré présenter les quatrains qui collaient avec la situation du moment. Au bout du compte, cette pseudo-édition de 1568 - ce vrai faux - aurait été remplacée, bien plus tard, par un « faux vrai faux », censé paru chez Benoît Rigaud en 1568, comportant les sixains pour atteindre le nombre 1000.

   Il convient de s’arrêter sur un texte que nous avons signalé dans notre thèse d’Etat, Le Texte prophétique en France (p. 1194), mais laissé de côté dans Prophetica Judaica Aleph, à savoir l’Almanach et amples prédictions pour l’an de Jésus Christ 1582, Paris, Claude Montroeil, composé par maistre Marc Coloni et que ne signalent pas Benazra ou Chomarat (British Library, cote C40 C41 (1), Londres). Nous reproduisons ci aprés les quatrains de cet almanach rédigé en 1581, et qui pourrait attester de l’existence d’un ensemble de quatrains dépassant celui attesté par Crespin, dix ans plus tôt. Il s’agit du quatrain pour le mois de novembre 1582 :

L’armée de la pugne civile
Pour de luy prins à l’estrange trouvee
Septante neuf meurtris dedans la ville
Les estrangers passent tous à l’espée

qu’il convient à l’évidence de rapprocher du quatrain 78 de la Centurie IV :

   Edition 1557 (p.103, reprint Chomarat, 1993)
La grand armee de la pugne civille
Pour de nuict Parme à l’estrange trouvée
Septante neuf murtris dedans la ville
Les estrangiers passez tous à l’espée

   Edition 1568 (p. 79, reprint Chomarat, 2000)
La grand armee de la pugne civile
Pour de nuict Parme à l’estrange trouvée
Septante neuf meurtris dedans la ville
Les estrangiers passez tous à l’espée.

   Une variante remarquable au deuxième verset : Prins et non Parme

   Or, ce quatrain 78 ne fait pas partie du lot des quatrains couverts par Crespin, lequel ne concerne que la première moitié de la Centurie IV.

   Le témoignage de Coloni, « docteur médecin demeurant à Lyon. », semble donc nous orienter vers une édition datant de la fin des années 1570 ou du tout début des années 1580.

   On notera d’ailleurs que le frontispice comporte une vignette tout à fait dans le style nostradamique, avec un personnage à sa table, sur laquelle est installée une sphère armillaire.

   Quant à la question que met en avant P. Guinard, de savoir si un Du Verdier pouvait être dupe d’une contrefaçon indiquant cet ensemble comme paru dès 1568, chez Rigaud, il ne semble pas qu’il faille attendre de ce polygraphe et touche à tout, auteur de centaines de notices, une attention particulière à un tel cas de figure.

Jacques Halbronn
Paris, le 10 juin 2002

Iconographie

Frontispice L'Androgyn       Extrait de l'Androgyn

L’Androgyn, paru en 1570, est le fruit d’une collaboration entre Chevigny et Dorat
et les deux personnages ne sont pas toujours faciles à distinguer pas plus que la part de chacun.
C’est ainsi que le Janus Gallicus (1594) est signé Johannes Amatus, ce qui est proche de Johannes Auratus.
L’on trouve dans la traduction française de Chevigny un passage qui n’existe pas dans l’original latin
à propos de « mille papiers » laissés par Nostradamus,
ce qui corroborerait l’existence d’une édition de dix centuries de quatrains,
soit 1000 quatrains, parue chez B. Rigaud, en 1568.

Texte latin de La Croix du Maine

On fournit ici le texte latin de Dorat correspondant au passage traduit par Chevigny.
On observera qu’il y a eu interpolation de la part de ce dernier, à l’occasion de la traduction française.
Dans le Janus Gallicus, Chavigny / Chevigny cite Dorat, mort en 1588.
Ce que nous connaissons des oeuvres de Dorat ne semble pas suffire à justifier l’apport de ce dernier,
selon les bibliographes, à la compréhension des Centuries,
ce qui s’expliquerait par l’hypothèse d’un ouvrage ayant disparu.

La Croix du Maine

Frontispice de la Bibliothèque de François Grudé, sieur de La Croix du Maine.
Le terme bibliothèque s’entend ici au sens de répertoire.
Dans la notice consacrée à « Michel de Nostredame, dit Nostradamus »,
ce sont les pronostications en prose qui sont soupçonnées de faux et non les Centuries :
« Il a escrit un nombre infiny d’Almanachs & Prognostications lesquelles éstoyent tellement receues & se vendoyent si bien que plusieurs en ont fait à son imitation & ont emprunté le nom du dit Nostradamus pour qu’elles eussent plus grand vogue & réputation de façon que s’en trouvans plusieurs mises en son nom qui estoyent composées par gens ignares, etc. »

Notice Nostradamus par La Croix du Maine

La notice consacrée à Nostradamus par La Croix du Maine, en 1584, un an avant celle de Du Verdier,
ne mentionne pas l’édition Benoît Rigaud de 1568 à dix centuries
mais simplement des « Quadrains ou prophecies » Lyon, Sixte Denyse, 1556,
sans précision quant au nombre de centuries.
On note que Dorat est mentionné dans la notice Nostradamus
alors que chez Du Verdier, Nostradamus, outre la notice qui lui est consacrée,
est mentionné à la notice Dorat.

 

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