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ANALYSE

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La centurie VI et l’an cinq cens octante plus & moins

par Jacques Halbronn

    Selon nous, les centuries V à VII n’apparurent que dans les années 1580, au sein d’un ensemble de dix centuries, pour la première fois numéroté de I à X, ce qui, à l’évidence, ne pouvait avoir été le cas auparavant, vu que ne circulaient que sept centuries et que les centuries V à VII allaient s’inscrire au centre du dispositif. Cet ensemble paraîtrait sous le nom de Benoist Rigaud et serait antidaté à 1568.1

   Grâce à ce nouveau lot, les Centuries se retrouveraient en phase avec les nouveaux événements politiques, à savoir la crise dynastique provoquée par la mort du plus jeune fils d’Henri II et de Catherine de Médicis, le duc d’Alençon, ce qui plaçait désormais un prince réformé, Henri de Navarre en position de Dauphin. La nécessité d’une telle interpolation de nouvelles Centuries en dit d’ailleurs long sur les limites du prophétisme pseudo-nostradamique, mais montre surtout qu’à cette date on préfère ajouter des quatrains nouveaux que de commenter les anciens, comme si on se méfiait alors des interprétations, ce qui pose un problème au niveau de l’épistémologie de la démarche exégétique. Jusqu’au Janus Gallicus (1594), on n’apprécie guère, apparemment, les commentaires faits après coup ; encore s’agit-il d’un cas isolé que la parution de ce JG puisque la période nostra-exégétique ne démarre vraiment que dans la seconde partie du XVIIe siècle, notamment avec les introductions aux éditions hollandaises des années 1667 - 1668, célébrant en quelque sorte le centième anniversaire de la mort de Michel de Nostredame en 1566.

   Michel Chomarat s’insurge contre la lecture que propose Pierre Brind’amour2 du deuxième quatrain de la Centurie VI :

En l’an cinq cens octante plus & moins
On attendra le siecle bien estrange

“Nous ne suivrons pas Pierre Brind’amour (quand) il écrit pour le premier vers du quatrain 2 de la Centurie VI : “En l’an Cinq cens octante plus ou moins” qu’il faut bien lire “1580” car “on omettait fréquemment le millésime dans la désignation des années”. Cette affirmation, poursuit Chomarat3, est plus que contestable et le fait que cet auteur veuille absolument voir une explication astrologique dans toutes les dates citées dans les Prophéties (...) étonne de la part d’un universitaire qui, sans doute, pris par son sujet, fait la part trop belle à un Nostradamus plus astrologue que prophète.”

   Il semble bien que ce soit, tout au contraire, M. Chomarat qui fasse ici fausse route et cela n’est pas sans conséquence.

   Signalons que le Janus Gallicus (n° 299, p. 240) situe bel et bien ce quatrain à l’année 1580. Problème au demeurant à ce niveau qui ne relève même pas de l’astrologie mais d’une convention pour marquer les années et qui ne semble nullement faire problème au commentateur de 1594.

Quatrain (VI, 2)

Extrait du Janus Gallicus
Quatrain (VI, 2)

   Refuser de voir dans ce verset une référence sinon à l’an 1580 du moins au début des années 1580 (“En l’an cinq cens octante plus & moins”) nous conduirait à errer et surtout à ne pas nous donner les moyens de dater la date de parution de la centurie en question, qui, selon nous, est précisément, contemporaine de cet “an cinq cens octante plus & moins”.

   Rappelons que ce passage figure bien évidemment dans les éditions Antoine du Rosne, 1557. On peut évidemment y voir là une prophétie ou un anachronisme, au choix. Ce quatrain figure bien entendu dans toutes les éditions parues sous la Ligue à Paris et ne devait certainement pas être passé inaperçu, puisque chacun voit midi à sa porte.

   De même, ne pas rechercher une clef astrologique n’a certes rien à voir avec le caractère d’astrologue de MDN, puisque ce quatrain n’est pas son oeuvre. Il n’en reste pas moins que MDN n’a pas, à l’époque, le monopole de l’astrologie et encore moins de la prophétie. Le deuxième verset du dit quatrain “On attendra le siecle bien estrange”, semble bien indiquer non pas la fin d’un siècle mais bien le début d’un nouveau cycle, référence à celui des Grandes Conjonctions Jupiter-Saturne qui se renouvelle tous les 800 ans environ en entrant à nouveau dans un signe de feu.4

   Conjonction certes entre événements politiques et astrologiques et qui provoquera d’ailleurs des réactions comme celle, en 1595, d’un Claude Duret5 dans son Discours de la Vérité des causes et effects des décadences, mutations, changements, conversions & ruines des Monarchies, Empires, Royaumes & Républiques. Au Roy, gros volume paru chez nul autre que chez Benoist Rigaud.

   Sans ce quatrain, bien placé, en tête de la centurie VI, il nous semble bien que l’impact des Centuries sur les dites années 1580 eût été moindre. Il n’en faut pas plus, en effet. Et ce d’autant que le premier quatrain de la même centurie est tout à fait parlant pour le lecteur de l’époque :

Autour des monts Pyrenees grand amas
De gent estrange, secourir roy nouveau etc.

   Il semble bien que cela vise le nouveau prétendant à la couronne, le Béarnais Henri de Navarre, pays pyrénéen passé à la Réforme.

   Mais la question qui se pose est la suivante : quel camp a suscité ce quatrain ? Est-ce le camp catholique ou le camp réformé ? Nous avons exprimé ailleurs notre préférence pour la seconde solution. En effet, si dix centuries il y a, alors, et si l’Epître à Henri II figure, on dispose là de nombreux éléments favorables aux Vendômes (Bourbon) contre les Lorrains (Guise), la preuve en étant que très vite les Centuries VIII-X seront évacuées des éditions parisiennes ainsi que la dite Epître au Roi.

   Il est probable que les dits éléments favorables aux Bourbons-Navarre ne figuraient pas dans la première mouture des Centuries VIII-X, dont nous avons montré qu’elle avait été marquée par un Antoine Crespin, aux antipodes du protestantisme et partisan de l’intolérance religieuse. Il s’agirait donc d’un texte recyclé et retouché en faveur du camp adverse.

   Mais, pourquoi dans ce cas, avoir conservé, dans les éditions ligueuses de 1588 - 1589, ces quatrains du début de la centurie VI s’ils étaient si marqués par les espérances du camp protestant ? D’une part, on sait que nombre de quatrains furent par ailleurs supprimés voire remplacés, d’où des centuries tronquées, dont l’édition Macé Bonhomme datée de 1555 est un insolite témoignage, avec ses 353 quatrains, et d’autre part parce que ces versets pouvaient être lus diversement et décrire cette fois non pas un espoir mais une menace. Tout dépend du contexte dans lequel on les appréhende.

   Quant à la suite de ce deuxième quatrain qui renvoie à l’an 1703, n’en déplaise à M. Chomarat :

En l’an sept cens & trois (cieux en tesmoins)
Regnes plusieurs, un à cinq, feront change

   Cela nous semble recouper certaines spéculations prophétiques convergeant vers le début du XVIIIe siècle, notamment chez un Nicolas de Cuse.6 Si l’on en reste d’ailleurs au système trithémien, on notera que 1525 plus 177, demi-cycle (354 / 2) évoqué dans la Préface centurique à César, aboutit à 17027 : “avant septante sept ans trois mois unze jours” encore que Videl8 lui fasse le reproche d’ignorer ce point de départ de 1525.

   On notera que le Janus Gallicus est le premier commentaire des Centuries V-VII qu’il englobe certes au sein d’un ensemble plus vaste et qui inclut les “Présages”. Il recourt à ces quatrains une trentaine de fois alors qu’il a pris le parti catholique.9 Il ne faudrait pas en effet se leurrer et se fier à des pièces annexes favorables à Henri IV car le fonds du JG, rédigé dans les années qui précédèrent la victoire du Bourbon, est surtout inspiré par des sympathies pour le parti adverse. Magie du commentaire. Le JG n’appartient donc nullement à une période plus ancienne, au lendemain de la mort de MDN mais bien aux années 1580 - 1590, à la différence du Recueil de Présages Prosaïques, dans lequel il puise pour établir son commentaire des quatrains d’almanachs et qu’il se contente de commenter par des notes marginales.

   On ne saurait d’ailleurs sous-estimer la part de celui qui se présente sous le nom de Jean Aimé de Chavigny en matière de remaniement des textes et surtout de retouche de dates, faisant coulisser, dans sa restitution des publications de MDN les années 1550 vers les années 1580. Il n’est pas inconcevable que Chavigny soit ainsi l’auteur des Significations de l’Eclipse de 1559 ou en tout cas de sa contrefaçon. On retrouve en effet en gros le même texte dans le RPP.10

   En refusant de lire 1580 en tête de la Centurie VI, à la différence du JG, Michel Chomarat ne contribue-t-il pas à brouiller les pistes et à masquer une solution de continuité chronologique au sein même des sept premières centuries dont certains voudraient tant qu’elles appartiennent aux années 1550 et ce, en dépit du contre-témoignage d’un Antoine Crespin, dans ses Prophéties dédiées à la Puissance Divine (1572) ?

   Faut-il rappeler que l’Epître centurique à Henri II comporte aussi référence aux années 1580 ?

   “Espérant de laisser par escrit les ans, villes, citez, regions où la plupart adviendra, mesmes (c’est à dire surtout) de l’année 1585”

   De quand date cette référence à 1585 ? On ne peut certes exclure qu’elle ait pu figurer dès 1568 mais il semble bien que cet endroit de l’Epître aura été maintes fois remanié, comme il se doit11, comme en témoigne l’addition ultérieure de l’année 1606 à la suite de 1585.12

   Pour en terminer avec cette Centurie VI, on relèvera que le quatrain 100 en est commenté dans le JG (n° 272, p. 218) alors qu’il ne figure plus dans les éditions datées de 1557 qui sont censées être les premières à comporter la dite Centurie.

Fille de l’Aure, asyle du mal sain etc.

   Verset qui selon nous vise Catherine de Médicis, du fait d’un jeu de mots assez facile.

Quatrain (VI, 100)

Extrait du Janus Gallicus
Quatrain (VI, 100)

   Quatrain qui sera remplacé dans certaines éditions par l’avertissement en latin, le Legis Cautio contra ineptos criticos13 figurant sous la forme corrompue de Legis Cantio, solution tardive adoptée dans l’exemplaire d’Utrecht de l’édition 1557 Antoine du Rosne (p. 114) dont il est patent qu’elle est antidatée comme d’ailleurs sa jumelle.14

   Pourquoi cet avertissement latin entre la Centurie VI et la Centurie VII ? Figurait-il déjà dans l’édition 1585. Un tel avertissement n’est-il pas supposé, a priori, se placer en fin de texte et non entre deux centuries ? Un tel problème a probablement à voir avec le sort de la Centurie VII, la seule à ne nous point être parvenue sous une forme complète, si l’on laisse de côté l’affaire des 58 sixains.

   Il semble bien que cette Centurie ait été purement et simplement supprimée, en raison de son contenu par trop favorable au parti réformé, et remplacée par une formule à six Centuries, s’achevant, à la suite du 100e quatrain, par le dit avertissement. La nouvelle septième centurie serait en fait constituée des 39 articles signalés dans toutes les éditions parisiennes de la Ligue, auxquels se greffèrent quelques quatrains supplémentaires, dont certains figurent dans l’exemplaire d’Utrecht (Rar. Duod. 213) de l’édition Antoine du Rosne, lequel dispose de 42 quatrains (p. 121) :

   “Reveues & additionnées par l’autheur pour l’an mil cinq cens soixante & un de trente neuf articles à la dernière centurie”

   Il est probable qu’une édition antidatée, supposée parue chez Barbe Regnault (chez qui parut en 1558, Le Monstre d’abus de Jean de la Daguenière15, ait été fabriquée, nécessairement antérieurement aux fausses éditions Antoine du Rosne - qui édita par ailleurs, cette fois vraiment, en 1558, la Paraphrase de Galien sus l’exortation de Ménodote, traduite du latin par MDN16 - qui ne font déjà plus mention de cette addition et ont pleinement intégré cette addition en tant que Centurie VII. Dès lors, au niveau de l’histoire des fausses éditions supposées parues du vivant de MDN, l’édition antidatée pour 1560 / 1561 s’intercalerait bizarrement entre l’édition 1555 à 353 quatrains et l’édition 1557 à sept centuries, dont une centurie VI tronquée. Comme il est dommage que cette édition à 39 articles à la dernière centurie (la VIe) ait disparu car nous aurions là une aberration chronologique si l’on admet que les éditions se suivent logiquement en occultant les additions des éditions précédentes, ce qui est le cas de l’édition 1557 par rapport l’édition 1561. Imaginons que cette édition 156117 ait comporté le 100e quatrain de la VI, on nous expliquerait que ce quatrain aurait été ajouté subséquemment. Or, selon nous, on peut certes enlever des quatrains à une Centurie, on ne peut pas compléter une Centurie, sauf si celle-ci a subi antérieurement une soustraction. Il ne faudrait par ailleurs surtout pas s’imaginer que les faussaires travaillent de concert et que la chronologie qui découle de leurs diverses manipulations constitue une série cohérente, comme d’aucuns s’efforcent assez vainement de le démontrer. Il est en l’occurrence impossible au niveau du contenu que l’édition datée de 1557 soit antérieure à celle datée de 1560 et qui correspond à un stade antérieur, tout comme il est fort peu concevable, à propos des deux éditions Antoine du Rosne, que l’édition de septembre à 42 quatrains à la VII soit antérieure à celle de novembre à 40 quatrains, toutes deux dérivées successivement - 40 puis 42 à la VII - de l’édition à 39 articles / quatrains. Les faussaires n’en avaient cure ! La chronologie qui découlerait des faux conduirait à placer les trois ouvrages dans l’ordre suivant :

   1 - Edition Antoine du Rosne à 42 quatrains à la VII, septembre 1557
   2 - Edition Antoine du Rosne à 40 quatrains à la VII, novembre 1557
   3 - Edition Barbe Regnault à 39 articles, après la VI et le Legis cautio / cantio fin 1560 ou début 1561.

   Soit exactement l’inverse de l’ordre logique si l’on considère la croissance probable de la centurie VII.

   P. Brind’amour considérait d’ailleurs l’exemplaire de Budapest - Antoine du Rosne, comme une édition “probablement piratée”.18 Cette idée de piratage est une formule qui peut prêter à confusion en ce qu’elle laisse entendre que l’autre édition ainsi piratée est authentique. On a vu le cas avec les deux éditions de la Prognostication pour 1562 dont, selon E. Gruber, un exemplaire (celui de Lyon) aurait été en quelque sorte, “piraté” par le second (celui de Barbe Regnault, Paris).19

   L’histoire des éditions des Centuries et autres publications annuelles - dont on sait désormais qu’elles n’échappèrent nullement aux contrefaçons et pas seulement contemporaines, fait songer aux poupées russes toutes semblables mais s'emboîtant l’une dans l’autre : on croit que celle qui est en dessous est la dernière mais en réalité, elle en cache une autre.

   Apportons, en conclusion, quelques observations sur cette “centurie” VII qui correspondrait donc, selon nous, au départ, aux 39 articles, signalés dans les éditions ligueuses des années 1588 - 89, ce qui souligne au demeurant le lien existant entre les faux supposés parus du vivant de MDN et cette époque.

   Selon nous, ces 39 articles devraient être précisément marqués par les enjeux de temps de la Ligue. Or, si l’on examine cette centurie VII - qui figure telle quelle dans les éditions Antoine du Rosne, datées de 1557, qui se terminent d’ailleurs avec elle, ce qui les met d’autant plus en valeur - on trouve quelques quatrains assez transparents, ce qui est normal si cet ensemble de quatrains serait le tout dernier à avoir été fabriqué et à apparaître, plus de trente ans après la mort de MDN. On notera d’ailleurs que la mention de 39 articles et non d’une centurie supplémentaire montre bien que l’on ne s’est pas encore fait à l’idée de centuries incomplètes comme ce sera le cas peu après.

   Signalons donc les quatrains, supposés parus dès 1560, pour l’année suivante, qui visent directement les Guises et plus généralement la maison ducale de Lorraine, dont les Guises sont une branche (nous reprenons là une analyse figurant dans “Les prophéties et la Ligue”20, en précisant que ce texte comportait certainement des clefs qui permettaient de lui conférer tout son sens.21

VII, 9
Entre les mains du grand prince Barroys

   Dictionnaire Larousse : “Le Barrois ou Bar, région de Lorraine (Meuse) aux confins de la Champagne (…) Le comté (puis duché) de Bar fut uni à la Lorraine en 1480.”

VII 10
Par le grand prince limitrophe du Mans

   Charles de Lorraine était duc de Mayenne et chef de la Ligue après l’assassinat de son frère, Henri Ier de Guise, en 1588. La Mayenne est “limitrophe” du Maine (Le Mans).

VII, 24
Grand de Lorraine par le Marquis du Pont

   Il s’agit là d’une référence, outre à la Lorraine, plus spécifiquement, à la ville de Pont à Mousson, ville située dans le département actuel de Meurthe et Moselle, dont la préfecture est Nancy.

VII, 29
Le grand de Guise le viendra debeller

   Pour comprendre le sens de ces versets, il convient de préciser que la maison de Lorraine compta, un temps, profiter des troubles dynastiques, pour prétendre à la couronne de France. Les Guises étaient les puînés de cette maison et il faut probablement voir une allusion à la branche aînée et à la branche cadette dans les vers suivants :

VII, 12
Le grand puisné fera fin de la guerre

   “Puisné” étant ici équivalent de Guise.

VII, 38 (et donc avant dernier par rapport aux 39 articles)
L’aisné royal sur coursier voltigeant

   “Aisné royal”, pouvant équivaloir au Duc de Lorraine, dont le fils portait le titre de Marquis du Pont.

   On nous fera remarquer que MDN aurait pu s’intéresser aux Guises en 1560, lesquels avaient profité de la mort d’Henri II en 1559 pour accéder au pouvoir, étant parents de Marie Stuart, la nouvelle reine de France. Mais dans ce cas, comment ces quatrains auraient-ils pu figurer dès 1557 ? Mais pourquoi s’acharner à valider et à harmoniser entre eux tous ces faux ? A la place de nos adversaires - mais nous n’y tenons pas plus que ça - nous lâcherions du lest et ferions des choix, renonçant à la politique du tout ou rien.

Jacques Halbronn
Paris, le 25 juillet 2003

Notes

1 Cf. Bibliothèque de Du Verdier, 1585. Retour

2 Cf. Nostradamus astrophile, Ottawa, p. 211. Retour

3 Cf. “De quelques dates clairement exprimées par Michel Nostradamus, dans ses Prophéties”, in Prophètes et prophéties, Cahiers V-L. Saulnier, 15, Paris, ENS, 1998, pp. 83 - 93. Retour

4 Cf. Le texte prophétique en France, formation et fortune, Lille, Atelier National de Reproduction des thèses, 2003 et “Exégèse prophétique de la Révolution Française”, Politica Hermetica, 1994. Retour

5 Cf. notre étude à paraître sur CURA, 27. Retour

6 Cf. notre étude sur l’Antéchrist, rubrique Prophetica, Encyclopaedia Hermetica, Site Ramkat.free.fr, extrait de notre Texte Prophétique en France. Retour

7 Cf. sur ce sujet, P. Birnd’amour, Nostradamus astrophile, op. cit. Retour

8 Cf. Déclaration des abus, ignorances et séditions de Michel Nostradamus etc, Avignon, P. Roux. Retour

9 Cf. Le texte prophétique en France, op. cit. Retour

10 Cf. Théo Van Berkel, “Astrological traces of forgery in «Les significations de l’éclipse du 16.09.1559”, an addition to “la fortune des emprunts à Leovitius…” (J. Halbronn) ”. Retour

11 Cf. notre étude sur “Epîtres et épitaphes”. Retour

12 Cf. sur cette addition, Documents Inexploités sur le phénomène Nostradamus, Feyzin, Ramkat,.2002, p. 88. Retour

13 Cf. P. Brind’amour, Nostradamus, astrophile, op. cit. Retour

14 Cf. sur l’édition de 1557, l’introduction de R. Benazra au reprint, Ed. Chomarat et les contributions. Retour

15 Cf. BNF, Rz 2905, et Benazra, RCN, pp; 33 - 34. Retour

16 Cf. “D’Horapollon à Galien : Nostradamus, médecin, philosophe et traducteur”, de J. Allemand, in Nostradamus traducteur traduit, Bruxelles, Les Ed. Du hasard, 2000, p. 71. Retour

17 Cf. R. Benazra, RCN, pp. 51 - 52. Retour

18 Cité par M. Chomarat, “Un chaînon manquant dans l’oeuvre de Nostradamus” : l’édition de 1558 des Prophéties, in Nostradamus traducteur traduit, op. cit., p. 70 - 71. Retour

19 Cf. le volume III de notre réponse aux textes de CURA, 26. Retour

20 Cf. Prophètes et prophéties, op. cit. pp. 113 et seq. Retour

21 Sur la question des clefs des sixains, voir nos Documents Inexploités, op. cit. Retour



 

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